La Troupe éphémère est constituée de jeunes gens, âgés de treize à vingt-et-un ans, ayant eu ou non une pratique théâtrale, mais dont le point commun est le désir de découverte et de partage d’une création théâtrale en musique.
Souvenons-nous que l’amateur est d’abord celui qui aime.
Il ne s’agit donc pas d’un cours de théâtre, il ne s’agit pas d’un atelier, il s’agit bien de monter un spectacle. La rencontre finale avec le public est le seul objectif qui doit guider le travail. Ce spectacle a été répété régulièrement au fil de la saison. Il conjugue théâtre et musique.
Habiter le théâtre c'est habiter la parole, c'est être les poètes de notre cité. C'est donner à interroger ensemble - au présent - le monde, c'est être l'éclaireur d'un monde à réinventer.
Être un poète c'est croire à la puissance de la langue, c'est se libérer de l'image vulgaire et normalisée, c'est se décoller du regard plat qu'on impose à nos vies, c'est réhabiliter l'imaginaire comme la plus grande liberté qui soit donnée aux hommes.
Les textes de Jean-Pierre Siméon sont la matière poétique dont s'empare La Troupe éphémère - constituée de 24 jeunes. Ils disent les rêves, les peurs, les injustices, l'amour, la mort. La parole porte la solitude. Ils la chantent et la mettent en musique. Accordéon, ukulélé, guitare, flûte traversière, piano. En chantant la langue rendons hommage aux vivants !
Le texte du spectacle est extrait des oeuvres suivantes publiées aux Solitaires intempestifs : La Lune des pauvres, Stabat Mater Furiosa, Le Petit Ordinaire, D’Entre les morts in Théâtre (1999-2000), Le Testament de Vanda et Témoins à charge.