Chacune des rencontres de Théâtre en liberté est une invitation à suivre les étapes de Chroniques-fictions de Saint-Denis, en écoutant des textes nouveaux, en partageant une réflexion sur le projet jusqu'à la création du spectacle en septembre 2006. La première rencontre, le 19 novembre, a permis au public de faire connaissance avec les auteurs et leurs univers d'écriture. Les premières chroniques ont été lues. Lors de la deuxième rencontre, le 12 décembre, écrivains et spectateurs sont entrés dans le vif du sujet de Chroniques-fictions de Saint-Denis : outre de nouvelle chroniques, des premières esquisses de fictions ont été lues ; des partenaires, les Fous d'encre et GNTM, se sont associés et leurs chroniques ont été dites. Un échange a permis d'engager une réflexion autour des interrogations suivantes : comment se distinguent et s'articulent la «chronique » et la « fiction » ? Une chronique impose une référence à un lieu et un temps repérés : la fiction éloigne-t-elle de ces références ? Quelles formes scéniques pourra prendre la création artistique issue de Chroniques-fictions de Saint-Denis en ouverture de la prochaine saison du Théâtre Gérard Philipe ? Lors des rencontres publiques, les chroniques sont présentées de façon anonyme. A cela, deux raisons. La première : une bonne part des textes nous sont adressés sans indication de nom. La seconde : nous avons pour souci de ne pas créer de hiérarchie d'écriture des chroniques. Cet anonymat devra-t-il être préservé dans la mesure où certains auteurs de chroniques souhaitent que leur nom soit mentionné ? Cette question demeure, pour le moment, en suspens. De leur côté, les écrivains ont choisi que leurs textes - actuels et celui du spectacle final - ne seraient pas distingués par des signatures individuelles. Pour cette troisième rencontre, le cercle des chroniqueurs s'élargit, avec les slameurs, autour de Grand Corps Malade. Les quatre écrivains diront des textes, dans la même soirée, au Café Culturel, lors de la session mensuelle de slam.