Julie Deliquet rassemble à nouveau le collectif In Vitro, cette fois-ci autour de « Catherine et Christian », les parents de toute une génération. L’histoire débute le jour de leur enterrement, dans un restaurant de province. Plusieurs fratries, au fil de quatre saisons, vont tour à tour se réunir autour de la mort de Catherine puis autour de celle de Christian. Et la vie reprend… Partager un repas devient une évidence. Mais la question surgit inévitablement : qu’enterre-t-on avec eux ?
Au fil de répétitions menées in situ, les acteurs tissent une trame qui, jamais transcrite ni figée, édifie le spectacle tout en conservant sa part d’improvisation. Catherine (Eckerlé) et Christian (Drillaud) ont réellement pris part aux premières séances de travail, avant de s’éclipser. Libération ou manque, leur absence entraîne différentes réactions, reprises dans la fiction pour écrire un mythe moderne.
Avec Catherine et Christian (fin de partie), le collectif In Vitro ajoute un épilogue au triptyque Des années 70 à nos jours, présenté au TGP en 2014. Composé de La Noce de Bertolt Brecht, de Derniers remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce et de la création collective Nous sommes seuls maintenant, le cycle a traversé les unions, les retrouvailles, les déchirures et pourrait se clore sur ces premières funérailles.