Cupidon est malade s’inspire librement du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare. Ici, c’est sous l’œil lucide des enfants que les joutes amoureuses battent leur plein. Et ce sont les parents qui en sont les victimes. Pour Pauline Sales, la commande de Fabrice Melquiot autour de ce texte était une bonne occasion de considérer pleinement le point de vue des enfants. Habitant instinctivement le monde surnaturel – dont les grandes personnes ont été chassées sans même s’en rendre compte –, ils peuvent espionner le monde dit réel et enquêter sur cette question mystérieuse et hautement importante qui les regarde de près : l’amour et le désamour.
Si avec les enfants le pacte de l’illusion semble plus simple à conclure, la proposition du metteur en scène ne diffère que peu de celles qu’il adresse habituellement aux adultes. Le public, Jean Bellorini ne le connaît que jeune. Par la musique et le caractère enlevé de ses spectacles, son théâtre convoque toujours le regard neuf de l’enfance. Cependant, il se pourrait que cette fois la magie donne des ailes à l’émerveillement et que dans l’allégresse le « vrai jeune » public décolle littéralement…
Le spectacle intègre le Parcours enfance & jeunesse du Théâtre de la Ville pour l’ensemble des représentations au TGP.
Il fait partie de la Belle Saison des arts vivants avec l’enfance et la jeunesse, en partenariat avec le Préau, CDR de Vire et le Théâtre Am Stram Gram de Genève.