Autour de l’exposition Habiter le campement, Mathieu Coblentz vous propose une déambulation littéraire, à la manière d’une conférence de choses dans les mots des poètes.
« Habiter le campement » revêt évidemment des réalités concrètes. Dures, violentes, il s'agit d'un état de résistance aux éléments. Il s'agit de rester debout, vertical au milieu de l'espace.
« Habiter le campement », c'est installer l'errance dans la durée, c’est envisager la fixité dans le mouvement, c’est bâtir sur l’éphémère. Paradoxe fondamental qui offre à l’imaginaire autant de voyages poétiques, symboliques, philosophiques…
« Habiter le campement », c'est peut-être surtout habiter la parole.
La parole voyageuse, exilée, migrante.
spectacle(s) lié(s):