« Sonia Wieder-Atherton a longtemps travaillé à une transposition pour violoncelle de la Sonate pour violon de Béla Bartók. Les rares privilégiés qui l’ont entendue jouer cette transposition savent qu’ils ont vécu un moment artistique majeur.
Il nous est venu l’envie de la confronter au texte de l’un des plus grands poètes russes de notre temps, Guennadi Aïgui, écrit en 1988 à l’occasion de sa première visite à Budapest : Le Dernier Départ, consacré à la déportation des juifs de Budapest et à la figure de Raoul Wallenberg qui a sauvé des milliers de personnes avant de disparaître, sans doute arrêté et assassiné par le NKVD. Comme pour le Requiem, je dirai le texte, à la fois en russe et en français, dans ma traduction. »
André Markowicz